Saidai Seichi, Akihabara

Blogged by on Tuesday April 20th, 2010 at 8:59 pm in A Dewley in 日本, Français, Otakouille, Photos | 3 Comments »

A-KI-HA~

barabaraba~ra bara town~

This place is sanctuary Akihabara~ !

Je sais que ça ne se dit pas car c’est un peu ‘taboo’ et que ça a tendance à froisser tous les ‘cinéphiles du japon’, mais une des raisons pour lesquelles je suis venu au japon, et une des PRINCIPALES raisons pour lesquelles j’ai choisi Asakusa, c’est évidement pour Akihabara.

Après 4 stations à partir de Tawaramachi (plus proche de chez moi) sur la ligne de Ginza, 10 minutes et 160 yens, arrêt à Suehirochou (末広町 – G14), qui se trouve à l’extrême nord de l’avenue Chuuou (中央), l’avenue principale d’Akiba. Mais attention, je n’étais pas là pour rigoler. C’était pour trouver des adaptateurs de prises pour mes différents appareils. Donc je suis resté principalement sur le trottoir de droite de l’avenue Chuuou… ce qui a été suffisant pour m’occuper une bonne partie de la journée. C’est ça Akiba.

Donc voilà une petite poignée de tofs prisent le long de l’avenue.


Neko Café Nyankoro~
Des boutiques et des maids cafés superposés dans un immeuble de 7 ou 8 étages, un bâtiment parmi tant d’autres à Akiba.


Laox, la plus grosse enseigne de duty-free (apparemment ?) d’Akiba a été ma première cible de recherche, mais sans succès.


Gamers, c’est un peu à Akiba ce que la tour Eiffel est à paris : son monument représentatif.
D’ailleurs vous noterez le ‘Welcome to Akihabara’ sur le panneau, car en effet Gamers se trouve à l’extrême sud de l’avenue principale, en face de la gare d’Akiba et donc en plein coeur du quartier.

Quand on suit donc le trottoir est de l’avenue Chuou en descendant du nord au sud, on tombe inévitablement à un moment donné vers un ‘paté de maisons’ avec des petites ruelles où pullulent des boutiques d’électronique, dans une ambiance genre marché d’Istanbul, et qui tranche un peu avec le reste très ‘moe’ d’Akiba. Une fois dans ces ruelles, c’est crade et bordélique, et on peut facilement se perdre. Bien sûr ça veut pas dire que c’est mal famé ou que ce soit dangereux, loin de là. C’est juste l’atmosphère qui s’y dégage est vraiment diffèrent du reste d’Akiba. Je sais pas si ce petit coin porte un nom, mais à voir en tout cas.

Non pas de photo parce que le propre de ces boutiques c’est qu’elles sont ‘ouvertes’, y’a pas de porte ni de vitrine, c’est un marché quoi. Et quasiment dans toutes les boutiques de Tokyo, encore plus à Akiba, y’a des panneaux ‘interdiction de prendre des photos’, donc des fois on ne sait plus trop ce que l’on a le droit ou pas de prendre en photo et on hésite… Peut-être la prochaine fois.

Pour en revenir à mon histoire d’adaptateur, j’en ai donc trouvé dans un petit duty-free de ce pâté, mais en rentrant j’ai vu qu’ils étaient à la bonne taille pour les petites prises genre iPod et chargeur d’APN, mais pas pour la grosse prise mastoc mignon de mon laptop. Donc retour dans le paté et les differents duty-free autour de Chuuou (pour pas trop me perdre) avec mon cable ce coup-ci. Et après moults essais je tombe enfin sur un mec cool qui me dit où trouver mon bonheur. J’en profite pour faire une petite parenthèse, mais y’a pas à dire : avoir des petites connaissances en jap, ça aide énormément. Ne serait-ce que pour la réaction des gens. Les japonais sont réputés pour être très mauvais en anglais (ce qui n’est pas forcement vrai, mais ceux qui le parle ont un accent atroce de toute façon donc c’est pareil), et aussi très timide donc pas forcement bavard quand ils ne sont pas à l’aise en anglais. Le fait de connaitre un peu le jap à cet avantage que 1/ils te prennent pas pour un touriste relou donc t’accueil avec un grand sourire; 2/ils parlent sans retenu, te donne des infos et font leur possible pour t’aider, même si parfois c’est dur à suivre quand on a pas un super niveau (ils ont tendance à te parler comme si t’étais un parfait bilingue dès que tu leur sors quelques mots de japs).


Le magazin en question donc, c’est Yodobashi Camera qui, comme son nom ne l’indique pas, est un supermarché de l’éléctronique en général et pas seulement d’appareils-photo. C’est aussi un ‘hypermarché’ immense sur 6 étages. Et quand je dis immense, c’est vraiment des étages gigantesques où on y voit même pas les murs et où là encore on se perd extrêmement facilement, faisant de cet endroit un endroit pas très ‘gaijin-friendly’. J’en ai pas croisé en tout cas, et certains japs me voyant avec ma démarche de McMahon déambuler dans les rayons devaient se dire que j’étais complétement paumé. XD
Donc pour éviter de perdre votre temps dans les duty-free ou petits magasins louche, allez directement à Yodobashi Camera, 3ème étage~
Vous noterez le nom du café à côté : Vie de France Café XD


Un dimanche matin banal à Akihabara, c’est l’équivalent d’une Japan Expo à sa meilleur influence.


Dans une des rues adjacentes, on trouve ce petit resto ramen bien sympa, avec pour le ramen de base un prix record de 380 yens, soit un tout petit peu moins de 3€. Et quand je dis ‘ramen de base’, c’est l’équivalent de ce qu’on appelle en france un chaashuu ramen (ramen avec lamelles de porc) à 9€ à Opera. Ici le chaashuu ramen sera à environ 450 yens avec des tranches de porcs plus large et plus de légumes ou autre, voir oeuf selon la spécialité du resto. Un petit resto 7 places où on est tout serré, que je conseille fortement donc. XD


Animate, et surtout Tora-no-ana, ce nom qui m’a fait rêvé pendant des années.
Autant vous dire qu’une fois mes adaptateurs en possessions, je n’ai pas pu résister à l’appel du tigre.
Je voulais me le garder pour plus tard, mais je ne pouvais pas ne pas y aller, c’était plus fort que moi.
Tora-no-ana, c’est 2 immeubles de 7 étages côte-à-côte, 14 étages – 2 étages réservés aux filles, soit 12 étages de manga, doujinshi et gyaruge.
Et l’endroit a nettement été à la hauteur de mes rêves.

Tout ce que je peux dire sur Toranoana, c’est que ça vaut le coup d’oeil. Car encore une fois les photos sont interdites. Mais encore pire : la paranoïa au japon est telle qu’il est tout simplement interdit d’utiliser son portable dans le magasin, même pour téléphoner ou envoyer des mails. Ça me rappelle un chapitre de Sayonara Zetsubou-sensei où justement il dénonçait cette paranoïa excessive qui faisait des gens des ‘espions à l’insu de leur plein gré’, au point où noter le prix ou la référence d’un article sur un bout de papier était limite un crime. D’ailleurs, je pouvais sentir à côté de moi des mecs se mettre à stresser quand je sortais mon portable pour convertir les prix ou calculer le total de mes achats, genre ‘MAIS QU’EST-CE QU’IL FAIT LUI, C’EST UN GUEDIN !?!!!’ XD

Et en parlant d’achat…


Et hop première maltraitance de ma carte, avec toutes les nouveautés pour mes séries en cours.
J’ai encore le ticket de caisse, ça m’a couté 4778 yens, soit 40€.
Moins du double que ça m’aurait couté en france via Junku, sans compter les cartes postales bonus offertes avec les bouquins.


Mais le principal intérêt de Toranoana qui en fait un endroit différent des autres boutiques manga, c’est bien évidement ses 3 étages de doujinshi : un pour le tout-public, un pour le H et un pour l’occaz. Et autant vous dire que de trouver tout un étage réservés aux doujin NON-H, c’est juste pour moi le meilleur endroit sur terre. Car les doujin non-H sont malheureusement boudés sur le net au profit des doujins H qui sont pour la plupart sans intérêts, et donc c’est extrêmement difficile d’en trouver. Bref, voir autant de trésor sous mes yeux me fait regretter que les pièces de 100 yens ne poussent pas dans les arbres. Je me suis limité à 4 doujins non-H (dont du Eretto et Eunos Press), et 2 H (même si depuis j’ai déjà revendu le Railgun).

Un point que j’ai trouvé marrant concernant Toranoana et Akiba en général, c’est un fait qui encore une fois confirme le vieil adage “L’habit de fait pas le moine”.

En fait quand on pense à Akiba, doujinshi et gyaruge, on pense immédiatement au ‘A-boy’ typique, genre un Densha Otoko tout bedonnant avec sa chemise à carreaux dans le pantalon et un énorme sac-à-dos. Bien sûr j’en ai croisé, mais j’ai pu m’apercevoir qu’ils étaient une minorité (j’imagine qu’ils préfèrent rester chez eux commander sur le net). J’ai trouvé ça marrant de voir un bogoss skateur feuilleter un doujin loli, une nana en tailleur ou un salaryman chercher leur bonheur dans le hardcore… y’a même des couples. :o Du coup bah tu te sens étrangement à l’aise en fouillant dans des montagnes de doujins H, vu que finalement t’es entouré de gens comme les autres…

… je pense que je vais allé à Uniqlo m’acheter des bonnes fringues pas trop cher, me faire bogoss et aller draguer de la fujoshi de 25~30 la prochaine fois. XD

Voilà, je crois que c’est tout pour ce premier post sur Akihabara. Quand je vois que finalement j’ai juste eu le temps de visiter Toranoana, je me dit que j’aurai pas assez d’une vie pour tout voir…

Encore un dernier post de tofs, et un petit pavé sur mes impressions du japon depuis mon arrivé, et ça devrait être bon pour ce qui est de ce premier weekend…

:beer:

3 Comments »

3 Responses »

  1. Comment by Aguolo | April 20, 2010 @ 9:59 pm

    A quand un “Nihon no Seikatsu Kissaten” en France ? Et puis le “Café” est carrément pompé Starbucks dans la typo.

    Belle prise pour une première journée à Akiba. Fais gaffe à pas te ruiner. tu te sens à essayer un de ces maid-cafe ?
    J’savais pas qu’ils étaient devenus aussi parano. Faut dire que le monde otaku n’ayant pas toujours bonne presse, ca doit aussi être pour éviter qu’un client ne se retrouve placardé sur le facebook local alors qu’il s’achète du matos lolicon.

    au fait, vu que t’es sur place, un site interessant à consulter : http://loca.ash.jp/
    Tous les jolis coins qu’on matte dans les Jdrama y sont repertoriés. Sur Tokyo, il y a de quoi faire.

  2. Comment by Joe Lebowski | April 21, 2010 @ 12:15 pm

    >tu te sens à essayer un de ces maid-cafe ?
    je sais pas mais pas le faire serait un crime XD
    faut juste que j’en trouve un avec pas trop de laiderons…

    >ca doit aussi être pour éviter qu’un client ne se retrouve placardé sur le facebook local alors qu’il s’achète du matos lolicon.
    Ça tombe bien que tu dises ça, y’a en fait un point que j’ai trouvé marrant et que j’ai complètement oublié concernant Toranoana et Akiba en général, un fait qui encore une fois confirme le vieil adage “L’habit de fait pas le moine”.

    En fait quand on pense à Akiba, doujinshi et gyaruge, on pense immédiatement au ‘A-boy’ typique, genre un Densha Otoko tout bedonnant avec sa chemise à carreaux dans le pantalon et un énorme sac-à-dos. Bien sûr j’en ai croisé, mais j’ai pu m’apercevoir qu’ils étaient une minorité (j’imagine qu’ils préfèrent rester chez eux commander sur le net). J’ai trouvé ça marrant de voir un bogoss skateur feuilleter un doujin loli, une nana en tailleur ou un salaryman chercher leur bonheur dans le hardcore… y’a même des couples. :o Du coup bah tu te sens étrangement à l’aise en fouillant dans des montagnes de doujins H, vu que finalement t’es entouré de gens comme les autres…
    (^ rajouté en edit)

    >Tous les jolis coins qu’on matte dans les Jdrama y sont repertoriés
    je mate pas de J-Drama (à part Densha mais ça se passe à Akiba de toute façon), mais j’aimerai bien allé au temple ‘Lucky Star’ (ex-Washinomiya XD) qui se trouve à Saitama si je me souviens bien…

  3. Comment by Kuro | April 21, 2010 @ 8:14 pm

    Je sais pas si tu comptes bouger, mais ça va pas te charger de t’acheter pleins de manga et autres ? :o

    Ca donne trop envie d’y être en tout cas ! Pas que je sois un grand fan d’otakonneries, mais pour le voyage quoi ! :o

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